De nos jours, il n’est pas rare de compter parmi ses collègues, une personne qui vit dans une maison à la campagne. Pourquoi faire ce choix ? Pourquoi accepter de faire plusieurs kilomètres dans la journée pour aller au travail ?
Choisir de vivre plus loin de la ville est un choix qui intéresse de plus en plus de personnes. S’installer à la campagne tout en travaillant en ville est un choix stratégique. En effet, en optant pour une vie au calme, on s’assure, à soi et sa famille, une qualité de vie supérieure, loin du stress de la ville, des embouteillages, de la pollution ou des espaces réduits.
Vivre à la campagne présente également de nombreux avantages : l’air pur, la possibilité de cultiver son jardin, avoir un potager, pouvoir être plus proche de la nature, les animaux (poules, chevaux, moutons, chèvres…). Nombreux sont celles et ceux qui ne feraient plus marche arrière.
La société a joué également un grand rôle dans cette mutation de qualité de vie. Entre la réduction du temps de travail, les vacances et les repos, le choix a pu devenir concret.
La joie d’un enfant devant une cabane dans les arbres ne se chiffre pas en kilomètres pour aller travailler. Les parents assument volontiers cette double vie et la revendique sans honte.
Avant de décider de quitter votre petit appartement pour vous ancrer dans la verdure, prenez tout de même quelques précautions et vérifiez quelques points essentiels :
- La ville ou le village que vous choisissez est correctement desservie par les transports en commun et notamment le train. Soyez attentifs à ce point car vous ne voudriez pas vous retrouver sans moyen de locomotion pour aller au travail.
- Essayez, si possible, qu’une seule personne du ménage fasse les allers-retours pour son travail. En effet, il est plus pratique d’avoir une personne en cas de problème avec les enfants par exemple.
- Mesurez bien les dépenses engagées en cas de déménagement. Par exemple, le transport peut couter très cher alors, renseignez vous auprès de votre employeur, s’il peut vous proposer une aide au transport (pour le train par exemple).
S’installer à la campagne se prépare. Au début pas facile de se séparer de sa voiture surtout lorsqu’on est un jeune conducteur. Mais une fois sur place, dépaysement et bien être garantie.
]]>Les entrepôts incontournables à Montréal
Le premier de ces entrepôts, l’un des plus emblématiques, se trouve être Réno Dépôt, notamment celui situé au
niveau du Marché-Central. Au numéro 1011 de cette rue se dresse la quincaillerie la plus impressionnante de Montréal. Quel que soit le type de matériel recherché, vous ressortirez satisfait de chez Réno Dépôt. Il est ouvert tous jours sans exception, ferme à 21 h en semaine, et 17 h pendant le week-end. Faites-y un tour pour apprécier par vous-même.
Omer DeSerres est le deuxième magasin de bricolage le plus fréquenté par les Montréalais. Vous le retrouverez à la rue Sainte-Catherine Est, en comptant bien jusqu’à atteindre le numéro 334. Omer DeSerres offre un large choix de matériels aux amoureux de bricolage. Quel est votre style de bricolage ? Utile ou artistique ? Vous ne manquerez pas d’avoir des matériels adaptés à votre style particulier.
Magasins au choix selon votre lieu d’habitation
Si vous êtes à Montréal-Ouest, le magasin Richelieu Ltée Saint-Laurent est bien proche de vous. Vous le distinguerez plus précisément au boulevard Henri-Bourassa O, au numéro 200-7900. Toujours dans la même région, il y a la quincaillerie Séguin et Legault Inc qui peut vous intéresser. Elle se dresse au numéro 759 de la rue Rachel E. Ces deux entrepôts répondront certainement à vos besoins.
Votre résidence est-elle située au Plateau ? Le prestigieux magasin Rona Quincaillerie du Plateau est celui tout indiqué pour vous. Rona Quincaillerie vous offre un savoir-faire unique à la rue Laurier Est, au numéro 1473. À côté des nombreux matériels en vente, vous avez également la possibilité de louer des outils pour des dépannages rapides. Le magasin, qui vous offre bien d’autres services, est ouvert tous les jours.
Il y a des magasins à connaître impérativement à Montréal, si l’on veut toujours obtenir les matériels que l’on désire acquérir. Vous pouvez ignorer tous les autres entrepôts, mais les quelques-uns suggérés dans cet article, il vous faut les visiter.
]]>
Qu’est-ce qu’un médecin spécialiste.
Le médecin spécialiste, comme son nom l’indique, est un professionnel de la santé s’occupe du traitement de certaines maladies en particulier. il est avant tout un généraliste qui se spécialise dans les maladies d’une partie de l’organisme ou d’un type de patient en particulier (les enfants ou les personnes âgées).
Parmi les spécialistes les plus consultés, on compte :
L’ophtalmologue : il s’occupe des maladies de l’œil qui est l’un des organes les plus fragiles, mais également des plus indispensables pour l’être humain. Il est indispensable d’en consulter un régulièrement pour les problèmes de baisse de vision qui surviennent avec l’âge.
Le dentiste : le dentiste est l’un des spécialistes incontournables pour une santé buccale impeccable. C’est un professionnel de la santé des dents, des gencives, des tissus de soutien, des maladies bucco-dentaires en général.
Le dermatologue : c’est le médecin pour les maladies de la peau, mais pas seulement. En effet, le dermatologue intervient également en cas de maladies des muqueuses, des cheveux et des ongles. Ils sont également quelques fois consultés en cas de maladies sexuellement transmissibles.
Le gynécologue : de l’adolescence à la ménopause, c’est sans aucun doute le médecin spécialiste le plus consulté par les femmes. C’est le spécialiste des sciences de la reproduction et des maladies liées aux appareils reproducteurs.
Le pédiatre : les enfants sont des êtres fragiles et très sensibles tout au long de leur développement jusqu’à l’adolescence. Le pédiatre est le médecin spécialiste des maladies des enfants, de la naissance à l’adolescence. Toutefois, certaines maladies chez les enfants peuvent également nécessiter l’intervention d’un autre spécialiste.
Les spécialistes des médecines dites douces ou alternatives : très en vogue depuis quelques années, les médecines douces ont toujours la côte. En plus des médecins conventionnels, ils sont nombreux et très bien consultés également. C’est le cas par exemple du spécialiste en acupuncture. Dans la majorité des cas, ils sont consultés pour les problèmes liés au stress de la vie quotidienne.
]]>Les fermes pédagogiques ce sont de vraies fermes avec de vrais agriculteurs et de vrais animaux. Ce n’est pas un parc d’attraction mais des vrais paysans heureux et enthousiasmés par l’idée de partager leur savoir-faire avec les autres. Enfants et parents auront la chance de voir, de donner à manger et de jouer avec les vaches, cochons, moutons, chevaux et autres animaux de la ferme. Pour que tout le monde soit content, même les animaux de la basse-cour seront présents : canards, poules, poussins. En prime un tas d’activité est souvent proposées. Vous pourrez par exemple traire les vaches, donner la confiture aux cochons, …
Comme notre agriculture n’est pas fait que d’animaux, ces fermes pédagogiques vous feront également découvrir, les champs de blé, fraises, maïs et sirop d’érable. Si vous êtes gourmand, vous aurez l’occasion d’apprendre comment faire du pain, comment fait-on du fromage et également comme faire du bon beurre maison. Nul doute que votre enfant en redemandera encore.
Au delà du divertissement, ces fermes pédagogiques sont surtout un moyen de faire passer un message et d’aborder avec les enfants (mais aussi les parents) de sujets qui touchent directement l’agriculture et l’environnement. Les ateliers proposés seront en rapport direct avec le développement durable, l’alimentation saine et équilibré, l’importance de l’agriculture, … Si les enfants peuvent s’amuser tout en apprenant, cela devient un système qui profite à tout le monde.
C’est également un moyen pour nos agriculteurs de diversifier leurs revenus. Cela est connu maintenant, agriculteur n’est pas un métier facile. Il devient de plus en plus difficile pour eux de pouvoir vivre avec le seul revenu de leur récolte car celle-ci est souvent aléatoire en fonction des saisons. A cela rajouter la concurrence des grands groupes industriels, la course aux bas prix. Selon une étude de l’office du tourisme canadien, la ferme pédagogique représente environ 16% de leur chiffre d’affaire.
Au final, tout le monde est gagnant. Les parents et enfants viennent passer du bon temps tout en étant sensibilisé sur les difficultés du monde agricole. Les exploitants partagent leur savoir-faire tout en diversifiant leurs revenus. Il faut savoir également que vous n’aurez pas besoin de faire des centaines de kilomètres pour trouver une ferme pédagogique. Beaucoup de fermes sont à moins d’une heure de route de nos villes. C’est le cas de la Ferme Angrignon en plein Montréal et qui est gratuite. Ou encore la Ferme du bassin à St-Joachim de Courval qui propose en plus de la visite, un tas d’autres activités comme des ateliers créatifs. Voici le site internet www.ferme.ca pour consulter les horaires, programmes et tarifs.
]]>
Cela n’est pas un secret, mais vivre à la campagne, dans un village ou même dans une ferme ne facilite pas les rencontres Vous n’allez pas rencontré de nouveaux amis au pub du coin, ou lire un livre à la bibliothèque d’à coté. C’est la même problématique pour se déplacer. Pas de transport en commun, le seul moyen de se déplacer et en voiture. Je vois rassure, il est possible de vivre tout de même. Je vous livre quelques astuces pour vos enfants.
]]>
Il y a un peu plus de deux ans maintenant, mes deux enfants, ma femme et moi avons décidé de quitter la ville pour habiter à la campagne. Nous avons trouvé une petite ferme en pleine nature. C’est ce qu’il nous fallait. Un changement de mode de vie, de rythme et milieu.
Nous avons la trentaine passée, nous avons fait nos études à Montréal, j’ai eu la chance de travailler en France, nous avons passé 7 ans dans les bureaux d’un grand groupe financier et l’espace a commencé à nous manquer. Naturellement le premier réflexe a été de chercher une maison autour de Montréal, donc avec plus d’espace, plus de calme, un jardin, de la nature. Mais la maison de rêve avec notre budget était mission impossible. De plus, gagner un jardin contre 1h de trajet en plus n’était pas forcément un bon calcul.
L’idée est venue lorsque j’ai eu la possibilité de racheter la maison de famille. Nous en avons discuté avec ma famille, elle a trouvé ça dingue. Elle pensait même que c’était une blague. Après quelques de réflexion, nous avons décidé de partir. Elle a dit oui pour la deuxième fois !
Voici la maison : elle a plus de 50 ans et c’était la résidence secondaire familiale. A vrai dire je n’y suis pas souvent allé donc je ne la connais pas bien mais il y a des travaux de rénovation à faire.
Partir est quelque chose dont nous avons discuté pendant des mois. D’un côté nous en avions assez de la ville, du stress, du manque de temps et d’espace. Mais d’un autre côté, la ville peut vite manquer. Les amis, les sorties, les bons moments, les quartiers d’enfance, le Loto Foot 7. Et puis je ne partais pas seul mais avec la famille. Mais nos enfants sont encore jeunes et c’était le moment ou jamais.
Le plus difficile a été d’en parler à notre entourage. Les amis les proches vous diront toujours que c’est une bonne idée. Mais la famille n’a pas toujours compris. Pourquoi cueillir des tomates quand on travail dans un bureau avec chauffage? Nous avons souvent du donner des explications et parfois nous avons eu l’impression que nous partions au Pôle Nord. Nous ne sommes qu’a deux heures de la ville.
Il y a 300 habitants dans ce village. L’accueil s’est plutôt bien passé. Pour être honnête nous ne sommes pas la famille la plus sociale. Peut-être que cela est dû à la ville. Nous n’allons pas voir nos voisins avec des tartes aux pommes. Mais vu que nous avons tout à apprendre, nous parlons et rencontrons beaucoup de fermiers, producteurs ou éleveurs du village. Et les gens de la campagne sont très accueillants.
Cela fait maintenant 2 ans que nous vivons à la campagne, mais je me souviens encore du premier hiver. Il a était très long. Notre petite ferme et nos vies commencent à ressembler à ce que nous avons imaginé. On dirait que la vie commence seulement maintenant !
]]>De passage dans l’Ontario récemment, j’ai eu l’occasion début juillet de me rendre à l’exposition organisée par le centre franco ontarien de folklore. Le thème était le patrimoine vivant qu’est la vie paysanne. Alors quand un ancien de la ville comme moi, s’installe à la campagne pour en apprendre tous ces secrets, ça donne un gamin avec des yeux grands ouverts. Voici mon impression sur cette journée. Je vous propose une visite guidée.
Ce qui m’a le plus marqué est la grande présence, le poids que cette exposition a sur vous. Elle se déroule dans une salle de classe je crois. La salle n’est la très grande. Cela doit être la raison mais cette exposition vous captive. Il arrive parfois qu’en allant au musée, vous soyez distrait, pas très intéressé. Mais celle-ci croyez moi, retiendra toute votre attention.
Je suis un petit nouveau à la campagne, j’apprend et admire tous les ours, et pour moi chaque machine, chaque outil, chaque processus est nouveau. Je suis fasciné par les outils et les technologies qu’utilisent les agriculteurs aujourd’hui. Si vous croyez dans seul les gens de la ville ont accès à la technologie, allez faire un tour dans nos campagnes. Dans cette exposition j’ai pu voir et apprendre comment travaillaient les paysans autrefois.
Un classique mais toujours aussi impressionnant, c’est le rouet. C’est un ancien instrument qui servait au filage. Il y avait une série de machines à coudre d’autrefois. Toutes en état de fonctionner avec des démonstrations. Il y avait une ancienne robe de soirée qui date de 1915. Et là, vous vous imaginez dans Titanic en train de danser avec Léonardo DiCaprio.
A savoir que les grands-parents, ou connaissances des étudiants ont parfois participé à donner des explications sur les objets. La plupart d’entre eux étaient présent ce jour là. Ce qui permettait d’échanger avec eux.
Bien sur impossible d’échapper à la vie des paysans dans le Nord de l’Ontario. Un espace est réservé à ce domaine dans lequel on peut retrouver des luges, des trappes et autres objets utilisés au XVII et XVIIIe siècle. Et là vous vous êtes que la vie ne devait pas être facile tous les jours. Beaucoup de chevaux et de chariots. Forcément comment parler de paysan sans ces fameux chariots.
Pendant l’exposition vous pouvez également entendre des extraits sonores. Ils sont présents pour mettre les objets en valeur. La plupart des ces extraits ont été fournis par les grands-parents des étudiants. Ce sont de vieux disques d’origine, histoire de vous transportez encore plus dans le temps et de rendre les objets encore plus vivant.
J’ai vraiment aimé cette exposition. On est loin des musées calmes et souvent ennuyeux. Celle-ci a été crée et organisé par des étudiants et leur travail est fantastique. L’exposition se tiendra encore jusqu’au 9 aout de 9h30 à 16h. Donc n’hésitez pas. Contactez le centre de folklore pour réserver vos places. Ca vaut la peine, c’est une belle visite à faire en famille pour découvrir un peu notre patrimoine. Elle se déroule à l’université de Sudbury. La page facebook ici sur ce lien.
]]>
Etre paysan n’est pas simple. Les emplois du temps sont plus que chargés, la ferme permet de nourrir la famille mais c’est aussi la source des revenus. Etre femme de paysan est encore moins facile. Vous vivez sans arrêt à « côté » de votre mari ou petit ami. Pourquoi cette crainte ? C’est se lever très tôt tous les jours, pas de vacances, encore moins de weekend en tête à tête, un budget très serrer qui ne permet pas de se faire plaisir, des gros emprunts à rembourser. Tous ses facteurs repoussent les femmes à épouser ou s’installer avec un paysan.
Dans l’opinion générale des gens, un paysan est un célibataire qui parle à ces bêtes. Cindy, la petite amie de Jean me dit qu’elle ne la pas forcément remarqué tout de suite. Elle a rencontré son copain au lycée et on commençait à vivre ensemble. Jean vit sa passion et Cindy était heureuse de le voir heureux. Aujourd’hui elle est aide-soignante. Elle a commencé à prendre soin de son homme et en a fait son métier. Elle se souvient parfaitement des moments passés en tête à tête avec son homme. Ils sont tellement peu nombreux qu’elle en a un souvenir précis et heureux. Elle le prend avec ironie sinon elle aurait déprimé depuis longtemps. En plus ces amies ont également fait leur vie. Ils se sont éparpillées donc pas facilement d’avoir une vie sociale lorsque vous êtes femmes de paysans.
Pour résumer voici les conseils qu’elle donne :
- Oublier le besoin d’attention et de sensibilité
- vacances est un mot à bannir
- Trouver une occupation à vous, un métier
- Il faut vraiment aimer la nature et les animaux
- Vivre avec un paysan signifie des fins de mois serrés
- Vous aurez l’impression que les journées durent plus de 24h
Mais la vie à la campagne est belle tout de même. Les temps ont changés. Ce n’est plus le moyen-âge ou les paysans labouraient le terrain avec des bœufs. Le meilleur moyen pour ne pas déprimer et de trouver un emploi. La plupart des femmes de paysans sont aide-soignante ou infirmière. C’est le meilleur moyen de discuter et de ne pas se sentir seule. Pour répondre à la question de mon titre. Non paysan n’est pas le métier le plus sexy mais oui il est possible d’être heureux en étant femme de paysan.
]]>Alors pour faire ce fameux beurre, Il faudra séparer la matière grasse du lait avec une écrémeuse. Cette petite machine a 12 cônes en inox percés. Vous versé le lait dans un récipient à la base des cônes. Ensuite vient le centrifugé qui va séparer la matière lourde et le liquide. C’est un peu comme une passoire dans votre cuisine. Je ne vais pas vous faire un cours sur le montage et le fonctionnement de la machine. Je vous propose de regarder cette vidéo, ça sera beaucoup plus facile.
Fonctionnement d’une écrémeuse par brebislait
Il y a deux sorties dans une centrifugeuse. La goulotte plus haute par laquelle sort la crème. Et une goulotte extérieur un peu plus basse par laquelle on a le lait écrémé qui pourra servir à faire des yaourts.
Simple pour l’instant. La suite est de mettre la crème au réfrigérateur a température basse environ 5° 6° pendant 12 heures. Vous pouvez vous reposez. Vous en aurez besoin car la suite va être un peu plus physique.
Une fois les 12 heures passées, il faut battre le beurre le plus énergiquement possible. Un peu comme un pizzaiolo, retourner, malaxer, jusqu’à obtenir une belle boule de beurre. Dans la pure tradition, la crème était battue dans une baratte. Un fouet électrique ou un robot KitchenAid sera suffisant. Pour que celui ci soit meilleur, laver votre beurre pour le nettoyer du lait que votre crème comporte encore. Bien évidemment faites le à l’eau froide sinon votre beurre va fondre.
Enfin la dernière étape consiste à « rouler » votre beurre pour obtenir une forme de bon pain de campagne et de l’égoutter. A conserver dans le réfrigérateur. Attention le beurre fait maison se conserve moins longtemps que le beurre industriel.
La qualité de la crème utilisée déterminera la qualité de votre beurre. Il pourra être plus ou moins goûteux. Et comme toujours dans l’agriculture, la saison ainsi que le type de nourriture que vous donnez à vos bêtes ont une influence sur les produits.
Maintenant que vous avez votre beurre qu’allez-vous faire ? Encore un des gros avantages de vivre à la campagne. J’ai pris beaucoup de plaisir dans Jean m’appris cette recette. Avant j’allais au supermarché, j’achetais ma petite barquette de beurre et je ne savais même pas avec quoi cela était fait. Aujourd’hui les gens regarde plus les logos « light », «allégée » au lieu de regarder la base du produit. Ce beurre, accompagné de bon pain et de charcuterie et je vous promets un très bon moment.
Après avoir fini l’apéro avec vos amis, venez donner vos avis ou vos remarques sur cette très pratique recette. Faites-vous vos produits maison ? Comment aprréciez-vous les produits de nos campagnes ?
]]>Je vous ai parlé d’isolement dans un article précédent et je peux voir dire que je ne suis pas le seul à avoir ressenti ce manque de tout. J’ai eu l’occasion de discuter avec le médecin du village. Un très jeune homme qui a grandi et fait ces études à Montréal et qui a choisit de venir faire sa carrière à la campagne.
Bizarrement, le médecin de mon village a très librement discuté de ses revenus. Il reconnait que son cabinet et être le seul médecin à la ronde n’est pas forcément synonyme de gros revenus. C’est même un problème car ses clients sont très âgés, Un bon tiers de ses patients sont en ALD (affection de longue durée) et l’âge leur a appris à ne pas venir voir le médecin pour un petit bobo. Le médecin de campagne n’a pas à se plaindre mais ses revenus stagnent depuis quelques années et prendre des vacances relève du périple car c’est vu comme un trou dans les revenus et le cabinet est toujours plein tous les jours. Une absence de quelques jours et c’est les 60km aux alentours qui n’ont plus de médecin.
Si on regarde les chiffres, les médecins dans les lieux dessert que celui ou j’habite sont de plus en plus rare. Les jeunes diplômés rêvent plus de clinique privée, ou de cabinet renommé. Les quinze prochaines années ne s’annoncent pas fleurissantes. Nous avons de moins en moins de jeunes médecins qui veulent exercer à la campagne et des médecins en exercice de plus en plus âgé et qui vont bientôt partir à la retraite.
Quand on sait qu’en moyenne le médecin à des semaines de 80 heures, on peut comprendre qu’ils prennent la fuite.
Une des solutions serait d’avoir des cabinets de médecins généralistes. Un peu comme nous pouvons le voir avec les kinésithérapeutes. Des médecins interchangeables pour les patients. Des médecins qui connaissent leurs patients et qui vont pouvoir adapter leurs emplois du temps. Travailler de manière souple mais toujours avec la même passion et motivation. Et l’idéal : des associés avec qui nous serons suffisamment en confiance pour mettre en place un partage des honoraires en fonction du temps de travail passé.
Le médecin de campagne c’est un peu un tout terrain. La plupart du temps en plus de devoir intervenir au plus vite et de devoir s’adapter en fonction du patient, le généraliste de campagne doit s’improviser psychologue ou Monsieur le père Noël. De manière similaire, si l’on évoque régulièrement la distance en kilomètre qui oblige les médecins de campagne à gérer quelques urgences et petites opérations de chirurgies, on parle beaucoup moins souvent le délai d’attente pour décrocher une consultation. La moyenne de 18 jours en pédiatrie, de 40 jours pour voir le gynécologue et de presque 5 mois jours pour un ophtalmologiste.
Comme vous pouvez le constater, il n’est pas toujours facile de s’adapter à la vie de campagne. Même les médecins ont parfois des difficultés à franchir le pas. SI vous aussi vous avez eu la chance de rencontrer une personne dans le même cas, n’hésitez pas à faire partager votre expérience.
]]>